La vie à Frontera sur le Rio Dulce.

Nous n'aurons pas le temps de faire notre ballade à l'intérieur du Guatemala car nous nous sommes rendus compte que les trajets en bus prennent beaucoup de temps et que notre timing est trop serré. On verra un peu plus tard soit en mai soit en octobre l'an prochain puisqu'on ramène le bateau ici.
Nous allons partir tranquillement par les iles du Honduras dés que nous serons prêts, et surtout, dès que la météo nous le permettra.

Ici contrairement au mois de mai, il y a beaucoup de Français et de Québécois, dont pas mal d'habitués.
Les rencontres sont faciles, l'ambiance très sympa et la vie relationnelle assez intense!

Déjà à l’aéroport de Houston, nous sommes abordés par Peter et Francine, deux canadiens qui nous demandent si nous ne sommes pas des gens de bateaux. Je ne sais pas comment ils ont deviné(?),mais nous faisons connaissance et il s'avère que leur bateau se trouve sur le Rio Dulce dans la marina juste à côté de la notre. Nous sommes déjà invités!

“Casa Perico”

Quelques jours après notre arrivée, nous dinons avec eux et un groupe de Québécois dans un petit restau enfoui dans la mangrove.Ils sont super accueillants, chaleureux, bon enfants, ce sont de bons vivants, et ils sont très drôles avec leur accent et  leurs expressions. 
Les dimanches midi, c’est la coutume, c’est la French Connexion. Tous les bateaux français se retrouvent pour manger quelque part: restau, barbecue…. On était une vingtaine au restau le premier dimanche. C’est sympa même si c'est un peu lourd parfois, mais ça permet de faire plein de rencontres.

Dimanche dernier, nous étions une trentaine au barbecue donnée au Castillo de San Félipe sur le Rio.

Chaque bateau avait préparé une entrée ou un dessert et quelques bateaux s’étaient occupés de faire griller le mouton.   

Ces moments sont très sympas et permettent de faire connaissances avec plein de gens. Quand on croise quelqu’un en annexe, à pieds à Frontera, au marché ou dans une tienda, tout le monde si dit bonjour même si on ne se rappelle pas au début toujours de tous les prénoms!

Un peu plus de 8 jours que nous sommes là, le bateau est pratiquement prêt, il est réarmé, les moteurs vidangés, le pilote automatique de secours est en place, le déssal et le groupe vérifiés, plus que quelques finitions et il est prêt à naviguer. Javel et huile de coudes sont venues à bout du moisi, Maroine  a repris formes et couleurs et brille après un dernier polish.

Cette semaine, il faut penser aux appros pour les cinq mois à venir.
Evaluer les besoins: Je  les connais au mois, à la semaine quand nous sommes tous les 2, mais là, je dois les adapter aux nombreuses visites que nous aurons cette saison. Ce qui équivaut à 7mois, 32 semaines ou 210 jrs pour 2 personnes. Après avoir dressé la liste il faut trouver les produits ou leurs équivalents, ce qui n’est pas toujours des plus simple. Enfin dernière étape, trouver à bord, une place à chaque chose et de préférence la bonne! Il faut savoir qu’aux San Blas nous ne trouverons que des fruits, des légumes et du poisson si nous n’en pêchons pas assez.

Quelques chiffres  pour vous donner une idée des chariots: farine 12kg, sucre 8kg, pates 7kg, riz 16kg, thon 30 boites, 30 sachets de lait en poudre, confiture miel 50 pots, biscottes 30 pqts, papier wc 70 rouleaux, sopalin 20 rouleaux, thé 450 sachets, 180 poches poubelles,12 bt d’huile,15 bt de rhum, 240 bières, plus de100 bt de vin, etc…Pas de charcuterie si ce n’est un peu de bacon sous  vide, un peu de fromage blanc pasteurisé, et du beurre pour les 3 mois a venir.

Trouver c’est une chose, mais prenons un exemple, les poches poubelles, oui, mais lesquelles correspondent à ma poubelle? Les infos sur le paquet sont en espagnol, une partie en galons, l’autre en pouce ou en cm. Après un déchiffrage poussé, la “bolsas mediana”est élue. Dernier calcul, combien de paquets? Simple, elles sont par 9, soit allons y pour 20 paquets.

Enfin dernière étape,trouver à bord, une place à chaque chose et de préférence la bonne!

Quelques photos de la vie à Frontera qui est un petit village très sympa, très animé où se croisent camions et tuc-tucs.

Une rue unique de tiendas, d’étales de fruits et légumes ou des femmes te proposent leurs poissons grillées, leurs tortillas au porc ou au poulet, des pochettes de lait de coco que tu manges dans la rue.

Des personnages en bottes et chapeau de cow-boys viennent acheter leur provision en bus, des femmes en tenues locales t’interpellent de leur 4X4 plateau tout pourri pour te vendre leurs oranges par 20. Invendables en France car non présentables mais bonnes et sucrées au possible.

L’ambiance est sympa et colorée.

Ici,c’est leur vie, ces magasins ne sont pas pour nous, mais vraiment pour eux.

le Rio vu du Pont. Ses restau, une tienda,

 

Son trafic                                                Maroine

Comments

[Rengo]

On voit toujours la ligne de flotaison avec ces courses!!

Gros Bisous

Silvia

[dupuy]

il va falloir achete une annexe plus grande pour faire les commissions mais vous ne manger pas vous bouffer et vous buver beaucoup a bientotbernard

[karen]

Queridos amigos ,
supe de su triste situacion
me gustaria saber como estan

Espero que puedan superar la pena y seguir
adelante.

Lo mas importante es su vida

Saludos