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LE VOYAGE DE "MAROINE"
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3 mai 2010

Vers le Guatemala et le Rio Dulce.

 

Vers le Rio Dulce du 15 avril au 30 avril.

 

 

Départ lundi 15 Avril. 

Porvenir, 10H, nous quittons les San Blas.

C'est parti pour 6/7 jours de mer, normalement non stop jusqu'au Guatemala !

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Nous allons naviguer au large des côtes du Panama, du Costa Rica, du Nicaragua, puis après le cap nous longerons le Honduras pour atteindre le Guatemala.

Là nous remonterons à l’intérieur du pays sur le Rio Dulce où nous laisserons le bateau pendant notre retour en France.

 

Pour le moment peu de vent d’annoncé (même pas assez), un peu plus pour le 15 et 16 avril aussi nous en profitons pour partir au plus vite.

Pas de changement prévu par la météo pour les deux semaines à venir, nous ne devrions pas rencontrer de difficultés !

 

Cette navigation vers le Guatemala restera en effet très calme.

A l’exception des deux premiers jours, nous avons peu de vent qui tourne autour de 12nds. Il est souvent irrégulier, parfois rare voir quelquefois totalement absent.

Rio_Dulce_161__Medium_

 

Pendant ces huit jours, c’est  une alternance, de voiles et moteurs, de conjugaisons avec le génois, le geenaker ou les deux en ciseaux, pour maintenir 6nds dans la journée.

La nuit on sort toute la toile pour que Volvo se taise mais maintenir nos 3,5nds !

Bref,…selon l’humeur du vent ! Mais on s’adapte !

 

La nave reste toujours agréable avec beaucoup de soleil, une mer souvent trés calme, du moins confortable, nous permettant de profiter du trampoline en toute quiétude, lire, buller, apprécier quelques beaux couchers de soleil…

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De belle pêches, bonite, barracuda...pas de problème de survie même si nous tombons en panne de citrons verts !

Nous avons retrouvé le rythme des quarts de nuit dont nous avions perdu l’habitude ! Mais ca revient vite toutes les trois heures !

Nous ne rencontrons pas grand monde sur l’eau en dehors des cargos les premiers jours, tant que nous croisions leur route vers Panama.

En passant sous le vent de Providencia, enfin sous le vent c'est une façon de parler, car le vent justement, il y en a plus beaucoup à ce moment  là, les dauphins viennent nous saluer et jouer longuement dans nos étraves

Orages dans la 4°nuit: beaucoup d'éclairs qui strient le ciel, plongent dans la mer et l'illuminent et quelques coups de tonnerre impressionnants mais pas de pluie.

Une nuit au large des cotes du Honduras nous croisons quelques bateaux en pêche sur des hauts fonds, apparemment des crevettiers bien signalés et bien éclairés qu’il est facile  de contourner.

Peu de monde sur notre route !

 

Et toujours peu de vent ! La météo n'en annonce pas vraiment avant plusieurs jours et notre seule compensation est que la mer est calme, très calme...

Nous prenons notre mal en patience : On arrivera quand on pourra, ce n'est pas bien grave.

 

Le 18  avril.

Nous décidons de nous arrêter au Banc de Vivorillo pour passer la nuit sinon c'est une nuit au moteur qui nous attend!

Nous forçons un peu l'allure pour arriver tant qu'il fait jour, mais en vain.

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Trois bateaux sont déjà ancrés, le mouillage est facile, et nous avons la trace des Biquets, qui nous rend encore bien service.

 

Il fait nuit mais nous mouillons quand même  sans problème.

 

 

Calme plat, nous sommes contents, nous allons bien dormir!

Nous pensons rester ici 24h en attendant un peu plus de vent.

 

4H du matin: Branle-bas de combat nous subissons une attaque en rangs serrés de yen yen!

 

Nous nous réfugions en désespoir de cause sur le trampoline habillés et enroulés dans un drap !

 Efficacité limitée!

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Après le petit déjeuner, les yen-yen sont encore là,et nous continuons de nous faire piquer.

Il fait très, très  chaud, il n'y a pas d'air du tout, autour de nous c'est un lac.

Nous sommes quand même en pleine mer! Et pas un souffle de vent, pas un!

 

Nous prenons la météo: Toujours pas de vent pour les jours  à venir.

Inutile de rester ici à attendre un vent qui ne viendra pas.

Autant partir, alterner moteur et voile quitte à accepter de faire 3/4nd de temps en temps sous voile.

De toute façon, "on avance toujours plus vite qu'en restant au mouillage"!

Après concertation nous décidons de lever l'ancre et reprenons la mer.

 

En quittant Cayo Vivorillo, la mer est comme de l'huile, je n'avais vu çà qu'une seule fois en traversant la zic pendant la traversée  de l’Atlantique!

 

On est tellement lent qu'on sert de reposoir aux oiseaux. RIO067

Une après midi, nous avons la visite d'une petite famille d'oiseaux, pas plus gros que des serins, ils étaient six et tous jaune vif!

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Ils sont restés plus de deux heures, pas farouches, très à l'aise, va-et-vient dans le cockpit, dans le carré, sur mes jambes, sur ma main, sur mes épaules, sur celles de Jean louis à l'ordi...

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Ils ont bien mangé, ont bien bu et sont repartis !

 

Le lendemain les revoilou !

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En plus des petits jaunes (pas du Ricard, mais des oiseaux) ce sont des hirondelles (ou quelque chose d'approchant) qui nous rendent visite et s’installent pour la nuit.

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3 sur les meubles de la cuisine,

3 dans le filet à fruits, 4 ou 5 dans les bâches de soleil et 3 sur l'écoute de génois!  

Au total une bonne douzaine d'hirondelles plus 2 ou 3 jaunes (toujours les oiseaux) se sont invitées à bord.

Pas farouches, ils se posaient partout, ils étaient surtout épuisés.

Mais le lendemain quand tout ce petit monde est parti, il a fallu nettoyer sérieux. Les hirondelles ne font pas que le printemps, elles font aussi…des saletés !

 

Dernier jour, dernière nuit à l’image des précédente.

Peu de vent, alternance des moteurs et du geenaker, un petit vent arrière nous pousse à 3/4nds à la voile une bonne partie de la nuit mais la gestion du temps nous oblige a remettre les moteur des 2h du matin pour arriver à l’aube à Livingston.

 

Tout va bien le moral est bon la nav a été sympa, cool, la mer confortable mais la brise Volvo est un peu fatigante à long terme !

Nous sommes contents d’arriver.     

 

Nous franchissons la passe d'entrée dans le Rio Dulce à 8H du matin. La passe de Livingston n'a pas de cayes dangereuses, pas de  vagues ou de déferlantes, mais le délicat réside dans le fait qu'il n'y a qu'1.8m dans le chenal et qu'il ne faut pas dériver vers les bancs tout autour.

Mais pas de souci avec les waypoints du guide et la trace de nos amis!

                                

 

Nous mouillons à Livingston.

Arrivée le 22 à 8H: 786 miles, après 8jours de navigation.

                               

Les officiels viennent rapidement à bord faire les formalités, et sont très courtois!

Jean Louis récupère les documents dans l'heure qui suit et nous levons l'ancre après un petit carpaccio à bord.

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Nous remontons le Rio Dulce pendant un peu plus de trois heures sur une trentaine de km à l’intérieur des terres jusqu'à Ram marina.

 

Joli décor, le Rio slalome dans la forêt tropicale et ses rives se transforment parfois en de hautes falaises rocheuses et verdoyantes.RIO

 

Beaucoup d'oiseaux, beaucoup d'activité, de petits pêcheurs, et de superbes maisons secondaires avec de somptueux yachts...

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Il fait très chaud !

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Nous arrivons à Ram marina dans l'après midi où, nous retrouvons Amilcar notre contact qui nous accueille avec toute sa gentillesse et nous installe au ponton.

 

Voila Maroine est installé pour 6 mois, nous allons le bichonner encore quelques jours pour son « hibernation ».

Rio_Dulce_212__Medium_

 

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Nous  retrouverons Maroine en octobre pour une prochaine saison.

 

Nous avons découvert encore cette année plein de pays, des îles du Venezuela jusqu’au Guatemala en passant par les Roques, les Aves,  Bonaire, Curaçao, les San Blas, Panama.…

Que de belles rencontres avec les pêcheurs du Venezuela, de Colombie ou les indiens Kunas…

Que de moments forts passés avec eux et avec nos amis de bateau.

 

Tous ces vécus si différents et si riches nous confortent  une fois de plus dans notre choix de vie.

 

Nous rentrons maintenant en France et ne voulons rien changer à cet équilibre 6mois/6mois (et je sais que beaucoup de gens nous envient).

 

Nous sommes heureux de retrouver nos enfants, notre famille, nos amis notre maison, d’autres projets…Nous sommes toujours contents de partir comme de rentrer !

 

En octobre nous reviendrons avec la même joie, le même enthousiasme, prêts à partir vers de nouveaux horizons et à vivre de nouvelles aventures

 

Notre trajet  définitif : Saison 2009/ 2010.

 

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Pense au clic sur les photos pour les agrandir.

 

 

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Commentaires
P
Bonjour à vous deux<br /> Snif, pour nous aussi c'est la fin du voyage, on vous suis régulièrement sur le net<br /> Quand rentrez vous ?<br /> La bise
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