Marie Galante
MARIE GALANTE. Du 27 Février au 5 Mars.
Bonne navigation pour descendre d’Antigua jusqu’au sud de la Guadeloupe, même si la mer s’est formée en cours de route : 20nds de vent, 8nds de moyenne.
Nous avons dormi hier soir à la Pointe du Vieux Fort.
Ce soir, nous sommes contents d’arriver à Marie Galante après toute une journée passée à tirer des bords pour rejoindre l’ile.
Ca fait du bien de se poser après deux jours de nav .
Nous mouillons devant St Louis, le petit village de pêcheur avec son phare blanc et vert.
Ca fait du bien de retrouver le calme et les criques un peu plus sauvages du moins, plus tranquilles.
L’eau est bleue et claire sous le bateau, les plages de sable que l’on aperçoit sont très belles et il n’y a pas beaucoup de bateaux.
St Louis est l’une des trois principales bourgades de l’ile, un petit hameau de maisonnettes qui ont du avoir du charme à une autre époque.
Aujourd’hui le béton a pris le dessus sur les maisons de bois.
Le bourg est peu animé en dehors du marché le matin et nous avons l’impression de nous promener dans un village fantôme.
Faut dire que de gros travaux de réhabilitation sont en cours et que toutes les rues et les trottoirs sont défoncés.
Malheureusement le modernisme ne va pas toujours dans le bon sens !
Marie Galante est surnommée l’« ile sucre » avec ses 70 moulins plus ou moins en ruine. On y cultive toujours la canne à sucre, mais la fabrication de sucre, devenue obsolète dans ses petites « sucrotes » a laisse la place aux distilleries de rhum. L’ile est essentiellement agricole comme le rhum qu’elle produit.
Nous choisissons le scooter pour visiter l’ile.
Grand Bourg avec son petit port est la ville la plus importante de l’ile.
C’est sur une de ses jolis plages que nous trouverons un ti lolo pour midi.
De très belles plages au nord-ouest et au sud alors que la côte au vent reste plus découpée et sauvage avec de jolis points de vue.
L’intérieur de l’ile est vallonné, avec des paysages très verdoyants et la culture de la canne à sucre reste omniprésente.
Visite de moulins, de sucreries et d’anciennes rhumeries qui ne sont aujourd’hui que des ruines mais qui témoignent de l’existence de magnifiques domaines à une certaine époque.
Nous visitons plusieurs rhumeries en fonction, disons plutôt des distilleries.
Celle de « Bellevue », une distillerie moderne qui ressemble plutôt à une coopérative agricole.
Notre préférence va à la rhumerie de « Bielle », une ancienne « sucrote »,qui est restée plus authentique, plus rustique.
Un vieil homme fort sympathique nous servira de guide, sacré personnage !
Heureusement, les panneaux sont là pour nous expliquer les différents processus de transformation de la canne en rhum car ses commentaires, en créole, couverts de surcroit par le bruit des machines sont incompréhensibles!
Les dégustations s’imposent mais nous restons raisonnables !
Nous passons ainsi quelques jours tranquilles à Marie Galante où les gens sont aimables et souriants.
Même le douanier !
Comme il nous interpelait sur le quai à notre descente d’annexe pour contrôler nos papiers et ceux du bateau, et que nous n’avions rien sur nous, c’est avec un sourire qu’il nous a dit : « Bon, la prochaine fois descendez avec vos papiers! » et c’en est resté là !
Nous achetons directement des vivaneaux aux pêcheurs à leur retour de pêche.
De Maroine, joli coucher de soleil sur les Saintes et la Guadeloupe.