Marie et Nicolas aux San Blas du 5 au 18 Février..
Nous récupérons Marie et Nicolas à l'aéroport de Corazon de Jésus comme prévu .
La manche à air de l’aéroport!
Pas de gros changement, comme DAB, l’avion a plus de deux heures de retard, mais cette fois les valises sont restées à Atlanta!
Nous quittons quand même Nargana, aucun intérêt à rester ici, c’est un peu glauque et nous préférons rejoindre Isla Verde une ile à 5 miles de là, soit une petite heure de nav. Nous pourrons y rester en standby le temps que les valises arrivent et revenir rapidement pour l’avion quotidien.
Marie et Nicolas peuvent se reposer, profiter de l’eau et des premières langoustes!
Nous essayons de joindre les aéroports mais la logistique entre les deux aéroports, l’international et le national n’est pas franchement claire.
Nous téléphonons au moins dix fois par jour en essayant de ne pas trop stresser car certains objets “précieux” sont dans les valises comme le jambon de pays, le fromage de chèvre, le camembert….
Comme d'ab ils nous disent… à peu prés n'importe quoi, et c’est toujours: ”no problemo, manana, manana”!(soit “demain”,”demain”: désolé y a pas l’accent espagnol sur mon clavier)
Mardi matin à demi confiants Marie et Jean Louis partent quand même pour Nargana. Il leur faut une petite demi heure en annexe, il n’y a pas de vent et la mer est lisse, c’est parfait.
Comme par hasard, l’avion est a peu à l’heure ce matin là et Marie et Jean Louis le voient repartir avant d’atteindre l’aéroport!
Mais,ouf! Les valises sont sur le quai.
Marie fait une petite vérification car les cadenas sont sectionnés, les valises ont été fouillées officiellement à Atlanta, mais rien ne manque de nos précieux “trésors”!
Même la bombe de Décap’four y est encore! Ils sont vraiment pleins de contradictions ces américains avec leurs normes!
Retour sur Maroine qui lève l’ancre aussitôt pour son petit périple dans les iles des San Blas.
Marie n’est pas revenu sur le bateau depuis un peu plus de trois ans.
Elle nous avait rejoint avec Antoine à Rio pour les fêtes de fin , et nous avions passé trois semaines ensemble sur les côtes du Bresil.. C’était en 2007!
Nous sommes heureux de l’avoir de nouveau avec nous sur Maroine, de lui faire partager cette vie qui est la notre et de la faire découvrir aussi à Nicolas.
Nous lui avons beaucoup parlé des San Blas, suffisamment pour lui donner envie de nous rejoindre, de découvrir ces îles et de les vivre. Oui je ne crois pas que ce mot”vivre” soit trop fort car, les San Blas sont non seulement un petit paradis terrestre et marin, mais aussi un ”autre” monde, paisible et tranquille où l’on peut trouver une certaine sérénité.
C’est aussi un merveilleux lieu de rencontres que ce soit avec ce peuple kuna que nous aimons beaucoup pour leur forte identité et leur gentillesse ou que ce soit avec ce monde de gens de bateau qui ont fait comme nous des choix de vie.
Les iles de Coco Bandero
Son mouillage devant la plage et leur premier contact avec les kunas
Nos deux Tourcainois se mettent vite dans le bain.
Malgré ses problèmes de genoux et son atèle Marie se débrouille bien en snorkling. Nicolas qui n’en a jamais fait progresse rapidement avec les quelques bases que lui donne Jean Louis. Un peu de mal au début en raison d’un conflit entre sa moustache et le masque, mais il finit par trouver un compromis: taille un peu plus court sa moustache et accepte quelque fuites dans son masque.
Le scooter a retrouvé ses adeptes. Nicolas s’initie à la chasse et y prend gout. Quelques prises, certes pas de gros poissons, mais riez pas, c’est pas les plus facile à attraper!
Marie restera bredouille à la pêche à la ligne!
Jean Louis continue d’approvisionner le bateau pour le plaisir de Marie et Nicolas qui adorent le poisson !
Nous aussi, mais une petite entrecôte c’est pas mal aussi! Un ange passe!
Une petite Séquence Emotion pour Marie et le barracuda de Cangombia!
Marie et moi sommes en snorlkling et nous venons de retrouver Jean Louis qui a tiré une belle carangue. Un gros barracuda a décidé de la lui piquer pour son déjeuner.
Jean Louis essaie de rejoindre l’annexe mais le barracuda revient à la charge. Il le repousse avec son fusil et ses palmes mais en vain, le barra veut ce poisson sur sa flèche et tourne de plus en plus près de lui.
Pendant que je tente de tenir éloigné le barracuda à coup de palmes, Jean Louis arrive à l’annexe. Le barra furieux, charge en sa direction et nous crions pour prévenir Jean louis qui se débarrasse du poisson aussitôt arrivé, dans l’annexe.
Marie qui a assisté à la scène est terrorisée .C’est un animal, je reconnais peu sympathique, celui là est de belle taille, son regard froid et sa dentition de chien sont assez impressionnants. Jean louis la rassure, sans poisson nous n’intéressons plus le barracuda.
Nous repartons à la recherche des raies qui passent souvent sur ce site. Mais,”nada”, le barra est excité, agressif, il tourne toujours autour de nous, nous n’arrivons pas à nous en débarrasser, pas rassurant ,il ne nous lâche pas. Jean louis finit par le tirer.
Pour le plus grand plaisir de nos amis kunas de Cangombai à qui nous l’offrirons et celui de Marie qui a pu finir en toute quiétude son snorkling sur ce joli site et observer les raies léopard.
L’île de Cangombia.
Le soleil est au rendez vous tout le séjour, il fait très chaud et la toile sur le trampoline est appréciée. Peu de vent ,les mouillages restent très calme, la mer est un peu plus agitée sur les reefs mais on essaie de leur trouver des sites de snorkling assez cool.
La crème solaire fonctionne au maximum, faut dire que nos deux cht’i n’ont pas vu beaucoup le soleil ces temps ci, et c’est le Noooord là bas!
Les navigations sont tranquilles, les temps de nav sont assez courts car les iles sont très proches, 2 h maximum pour celles que nous ferons ensemble.
Séquence Sensation: mal de mer!
Une seule nav sera un peu plus speed que les autres pour nos deux Tourcainnois peu habitués a la mer.
Un après midi nous quittons Coco Bandero par la passe Nord, passe que nous n’avions jamais prise. Pas de danger, la passe est un petit peu étroite mais assez large pour nous. Peu de fond, 4/5 m mais nous avons un tirant d’eau d’1,20m.
Nous avançons dans la passe, de chaque côté, les vagues un peu fortes ce jour là écument sur le reef, mais la visi est bonne.
Nous laissons à bâbord, échouée sur le reef, l’épave rouillée d’un bateau de pêche qui nous rappelle ce qui arrive à un bateau s’il rencontre une barrière de corail.
La houle a un peu forci dans la passe. Maroine face aux vagues amplifiées par le peu de profondeur lève du nez et replonge dans les vagues.
Nous assurons le passage en observant les fonds depuis le roof, l’eau est très claire.
Un peu impressionnant pour Marie et Nicolas qui rejoindront le cockpit et ne seront pas très bavards le reste du trajet.
Pas vraiment le mal de mer, mais ils sont un peu barbouillés.Un peu d’appréhension je crois mais ça se comprend.
De l’autre cote de la barrière de corail, la mer est un peu plus agitée, nous sommes sur une zone de hauts fonds et de nouveau dans l’océan.
Nous avons quitté la zone de navigation tranquille, protégée par les iles.
Nous retrouvons assez vite le calme du beau mouillage de Waisaladup.
L’ile de Waisaladup.
Notre ami Julio cueille des noix de coco pour Marie |
Marie et Nicolas ont bien pris le rythme de vie du bateau et participe à la cuisine.
Préparation des lambis ,des filets de poisson, des langoustes…
Nicolas fait du pain, Marie prépare les pates aux crabes…
Langouste ,lambis, crabes…Marie décortique le crabe pour ses “pates au crabe”.
Pas toujours très fière devant les petites bébêtes!
En milieu de séjour une des vitres de mon four explose au moment d’y introduire le pain. Plus de gâteau et plus de pain! Nous essayons à la cocote minute, peu ragoutant, le pain n’a pas de croute.
Nicolas fait un mail a son papa, ancien boulanger. Dès le lendemain nous recevons un nouveau mode de cuisson qu’il a expérimenté dans la nuit: ”Résultat correct!” Conclue t il.l
“Pour la deuxième pousse, faire une galette de pate et la poser sur une assiette farinée. La laisser pousser sous un torchon puis la faire cuire dans une poêle couverte à feu très doux 15 minutes de chaque côte”.
Résultat plus que correct, je trouve! Je ne fais plus le pain, que comme ça!.
Bon d’accord, je n’ai plus de four pour cette saison, mais je pense que je ne le ferai plus que comme ça désormais: il est très bon, il a une jolie croute et en plus c’est beaucoup plus économique en gaz.
Merci encore à ton papa Nicolas!
Nous allons d’iles en iles: Coco Bandero, Miriadiadup, Waisaldup, Cangombia, nos îles préférées!
Cangombia et sa vie Kuna
Nous découvrons pourtant ensemble un mouillage que nous n’avions jamais fait auparavant.
Kalujirdup, près d’Holandes Caye Est
Très beau paysage totalement diffèrent des iles de cocotiers, pas de plages que de la mangrove. Nous remontons le chenal jusqu’au reef en annexe car il y a très peu de fond.
En chemin, nous découvrons sur des fonds de sable blanc, des piscines d’une eau turquoise qui passe au vert émeraude dans les trous de mangroves.
Nous ne résistons pas et piquons une tête. Nous restons là nuit à Kalujirdup.
L’ile de Miriadiadup.
Nous ne pouvons pas ne pas aller voir Prado et sa petite famille. Ils ont connu Antoine,ils attendent Marie.
Ils n’échapperont pas au rituel du Poisson fumé,riz coco auxquels se sont rajoutés les petits pains coco de Prado.
Poisson fumé et riz coco!
Prado parle longuement avec Marie de ses mollas, et lui explique la signification des motifs, ses inspirations et ses projets.
Voila ,Marie et Nico, je voulais terminer sur ces dernières photos, images symboliques des San Blas.
Nous avons été heureux de vous faire partager notre vie ici, et de vous faire découvrir ce petit paradis et ses indiens kunas qui l’habitent.
J’espère que ce séjour restera dans vos plus beaux souvenirs de voyage et que vous reviendrez souvent sur Maroine partager avec nous d’autres lieux et d’autres rencontres aussi riches que celles ci.
A bientôt.