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LE VOYAGE DE "MAROINE"
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5 janvier 2010

Bonaire et Curaçao.

                               Bonaire et Curaçao.

                             Du 11 au 19 décembre

Vendredi 11 décembre : Bonaire.

Nous avons quitté ce matin les Aves. Le vent a soufflé toute la nuit.

Avec 22nds de vent, nous rejoignons Bonaire au génois, vent arrière sur une mer très agitée avec des creux entre 3et 4m.

Bonaire fait partie des ABC, les Antilles Néerlandaises, avec Curaçao et Aruba situées plus à l’ouest.

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15 h30 : Nous mouillons sur bouée devant Kralendijk, la ville principale de Bonaire.

Ses maisons aux couleurs pastel qui bordent le front de mer lui donnent son côté pittoresque.

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De gigantesques paquebots viennent s’amarrer ici un ou deux jours et une foule de touristes principalement des Américains et Hollandais déboulent dans la ville et envahissent les magasins et les  rues.

Sur le front de mer restaurants , bars et boutiques se succèdent.

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Nous avions prévu sans les animations qui vont avec et atteignent leur summum le weekend.

Nous étions si heureux d’avoir trouvé  un mouillage calme et de passer enfin une bonne nuit tranquille, sans rafale de vent sans crainte que le mouillage dérape.

Nous avons vite déchanté !

La sono, les animations et karaoké ont hurlé jusqu'à trois heures du matin, nous obligeant le lendemain a prendre une autre bouée un peu plus loin pour nous éloigner.

La rue principale qui traverse la ville est organisée pour le tourisme mais sans grand intérêt comme l’ile en elle-même si ce n’est quelques jolies maisons colorées.

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Nous en profitons pour faire quelques courses au supermarché et s’offrir un petit restau avec nos amis : Côte de bœuf d’argentine au menu !

Nous avons la surprise contrairement à ce qui nous avait été annoncé de rencontrer des gens charmants en ce qui concerne les autorités, que ce soit à l’immigration ou à la police.

Le fonctionnaire de l’immigration chantonnera un Happy Birthday à Claude en contrôlant son passeport, découvrant que c’était le jour de son anniversaire et celui de la police sera très sympathique et plein d’humour.

C’est quand même plus agréable !

Nous avions choisi de  ne faire aucun papier de sortie du Venezuela et de ne pas nous rendre sur la cote pour nous en acquitter.

Aucun des bureaux n’a relevé la situation et  nous a demandé quoi que ce soit.

Certes nous nous étions arrangés, comme conseillé, pour faire notre entrée après 17h30 afin que l’immigration (plus pointilleuses) soit fermée et que les papiers soient a ce moment là, contrôlés par la police (beaucoup plus cool) ouverte 24Hsur 24 comme la douane.

Nous profitons d’internet, je devrais dire nous galérons avec internet pour appeler nos enfants et la famille. C’est toujours révoltant. Ne pas pouvoir se connecter internet sur des iles paumées, ok! Mais ne pas trouver une possibilité simple de se connecter à Bonaire ville touristique et civilisée c’est parfois dur à accepter.

Nous arrivons à joindre Antoine. Nous sommes rassurés et surtout heureux de  pouvoir l’entendre et lui parler.

Mardi 15 décembre :Curaçao

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Nous partons ce matin pour Curaçao. 

Nous sommes trois à bord, Dominique fait route avec nous. Il doit récupérer son voilier à Curaçao.

Personnage passionnant, Dominique vit tantôt sur l’ile de Bonaire tantôt aux Aves sur son bateau.

Il a vécu et plongé pendant plus de 10ans sur la Calypso dans l’équipe Cousteau.

Artiste peintre et dessinateur, il a dessiné des BD sur Cousteau et peint des tableaux d’épaves et de fonds sous marins.

Plongeur passionné par les épaves, il a écrit des livres et réalisé plusieurs reportages avec son amie Catherine photographe sous marin.

Bonaire, les Aves, sont des lieux de prédilection pour les amoureux d’épaves car beaucoup de galions transportant des « trésors »ont échoué autrefois sur les reef des Aves.

Dominique intarissable, nous fait partager ses passions pour ce monde sous marin que nous aimons tant Jean Louis et moi.

Navigation très agréable et confortable entre Bonaire et Curacao, 20 nds de vent et peu de vagues.

Maroine maintient ses 7/8nds avec une pointe à 11 nds sur le dernier bord, bercé par le récit des aventures de Dominique !

Nous mouillons à Spanish water la baie la plus abritée de Curacao .

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Celle ci est entourée de mangrove et nous y pénétrons par un long chenal bordé de constructions de luxe ou de cactus. 

Le lendemain nous partons en voiture faire comme d’habitude le parcours du combattant à travers la ville (nos formalités  de douanes et d’immigration) avec Dominique qui nous fait découvrir quelques facettes de Curaçao comme le restaurant local du marché.

Sous une grande halle tout le monde vient déjeuner pour 10 florins(4 euros).

Des plats locaux sont servis sur des grandes tables communes.

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Le restaurant du marché avec Dominique;.

Le mouillage de Spanish Water est organisé et plusieurs services sont à notre disposition.

Un bateau installé depuis des années fait office de relais internet et nous vends contre 10 dollars une connexion internet pour la semaine. C’est super  d’avoir internet à bord et de pouvoir communiquer avec marie au Bangladesh avec Antoine, la famille et les amis.

Des bus locaux viennent plusieurs fois par jours pour nous amener au centre ville à plusieurs kms de là, et d’autres spécialement affrétés par les supermarchés passent tous les matins à 10h et nous ramènent en fin de matinée avec nos achats, etc…

La vie s’est organisée, faut dire que nous sommes nombreux dans la baie.

Nous avions espéré rentrer en France pour passer les fêtes avec Antoine mais trouver une place en marina s’avère plus compliqué que prévu  et la solution de laisser le bateau à l’ancre une dizaine de jours même sous la surveillance d’un ami ne nous plait guère vu les coups de vent qui sévissent ici et les vols nocturnes. Quelqu’un doit se portait garant de la surveillance du bateau par écrit auprès des autorités et c’est quand même délicat.

           D’autre part, une fenêtre météo favorable se présente pour partir sur Carthagène.

Le cap de Cabo de la Vela sur la côte colombienne est réputé pour sa navigation difficile.

La saison des Alizés a déjà démarré et nous devons choisir des conditions météo optimales pour le passer dans les meilleures conditions possibles, (ou les moins pires !).

A partir de dimanche 20 déc, le vent faiblit, la mer se calme et nous aurions une bonne fenêtre météo jusqu’au 28 environ, tout en sachant que les prévisions sont relatives au delà de trois jours même si elles nous donnent quand même une tendance générale.

Nous abandonnons notre projet de retour en France.

La décision est difficile à prendre mais je dois me raisonner et l’accepter.

Apres nous être concertés avec Sylvie et Claude nous programmons notre départ pour dimanche. Internet à bord nous permet d’avoir des fichiers météo plus précis et de suivre l’évolution de la situation au jour le jour.

Nous profitons des 3 jours qui nous restent pour faire le plein de frais et découvrir quand même Curaçao.

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Les maisons de Curaçao au bord du chenal présentent une architecture spéciale. Elles associent le baroque traditionnel flamand au style colonial Tout est bien propre peint de rose d’ocre de mauve ou d’orange.

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On parle de son décor d’Opérette.

Le pont construit par les hollandais semble suspendu dans les airs,

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… tandis  qu’un pont piéton flotant relie les deux rives de la ville.

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Articulé, il se détache d’une berge, pivote vers l’autre  pour laisser passer les cargos et leurs remorqueurs.

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Le marché flottant le long des berges est assez typique.

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Il est alimenté par de grosses lanchas qui viennent du Venezuela chargées de fruits et de légumes.

En dehors de ça, quelques magasins détaxés pour les passagers des paquebots et d’autres, plus locaux, sont sans grand intérêt. Le tour de la ville est vite fait !

Petit détour au restau du marché cette fois avec Sandy II et Bubu.

Seul Darius testera la Soupe de Cactus un peu trop gélatineuse pour Béata et moi !

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Nous consultons la météo quotidiennement. La fenêtre  se confirme.

Nous maintenons notre départ pour Dimanche matin.

Dernier diner sur BUBU
Rendez vous le 1° mai sur le Rio Dulce

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Quelques photos.

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